Pourquoi nous sommes Headoniste ? 30 octobre 2020 – Publié dans: Ils sont Headoniste

Les casquettes Headoniste sont nées d’une rencontre. Celle d’un collectionneur de casquettes américaines, capable de traverser tout Manhattan ou Paris, à la recherche du modèle parfait, et d’une passionnée de mode.

Ensemble, ils se sont lancé un pari un peu fou. Réinventer le modèle iconique de la casquette « baseball » pour en faire l’accessoire indispensable d’un vestiaire chic et décontracté.

Headoniste, l’expression d’un luxe accessible et raisonné

Mais pas question de se contenter de proposer une simple déclinaison « branchée » des casquettes produites en Asie. Les casquettes seront exclusives, produites en édition limitée pour limiter leur impact environnemental, intégralement fabriquées dans des ateliers en France avec des produits de qualité.

Pour exprimer et faire partager ces valeurs, nous avons fait le choix de créer une marque de casquette unique. Véritable vitrine du savoir-faire français, elle se veut l’expression d’un luxe accessible et raisonné, respectueux de l’environnement.

Headoniste est une marque de luxe “nouvelle génération”, que certains nomme “Luxe éthique ou frugal”

Alors que beaucoup continue d’associer luxe et opulence, d’autres, dont nous sommes, pensons que l’heure est à une consommation tempérée qui permet la réconciliation du Temps et de l’Espace en un nouvel équilibre, une nouvelle respiration. Sans renoncer à l’exigence du beau, l’amour des belles choses ni aux bonheurs de la vie.

D’où vient le nom Headoniste ?

Headoniste est un clin d’œil au mouvement philosophique, l’hédonisme.

Souvent définie comme la recherche ultime du plaisir, l’hédonisme est une philosophie qui introduit également une discipline personnelle.
L’hédonisme est une ascèse qui implique une connaissance et un respect de soi, du monde et des autres.

D’après Michel Onfray, l’hédonisme se résume par cette maxime de Chamfort : «Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale».

« Les fondations directes d’une philosophie hédoniste sont la curiosité et le goût pour l’existence d’une part, et d’autre part l’autonomie de pensée (et non la croyance), le savoir et l’expérience du réel (au lieu de la foi). La pensée hédoniste a été résolument combattue par les régimes autoritaires (qu’ils soient religieux, philosophiques ou politiques). »

Headoniste est une clin d’œil à l’ histoire industrielle française

Le mot chapeau vient de l’ancien français chapel, lui-même issu du latin caput (tête). En normand il a donné le mot cap, qui désigne en anglais la casquette (et non le chapeau).
Selon le dictionnaire d’Ancien français de Godefroy, le terme de chapel est une « coiffure que les hommes et les femmes mettent sur leur tête pour sortir » mais aussi une « couronne dans l’acception générale », et notamment une couronne de fleurs sens qui sera conservé jusqu’au XVIIIe siècle au moins.

La fabrication du chapeau est faite par les chapeliers, une profession attestée à Paris depuis 1323 (Livre des métiers d’Étienne Boileau), qui est parfois regroupée avec celle des bonnetiers qui utilisent eux aussi du feutre (Rouen, Marseille).

À Paris, les chapeliers sont d’abord divisés entre chapeliers de feutre, chapeliers de coton, de plume ou encore ceux de fleurs, avant d’être réunis, puis au XVe siècle, érigés en un métier distinct des bonnetiers. Le métier existe également dans d’autres pays : les chapeliers londoniens sont une corporation florissante aux XVIe et XVIIe siècles.

Le métier, à savoir l’accession à la maîtrise, le travail effectif et la qualité de la production, est réglementé par une série de statuts (1387, 1578, 1612, 1658) et par une série de règlements sur la qualité au XVIIIe siècle.

À la disparition des corporations, à partir de la Révolution française pour la France, la fabrication du chapeau devient également le fait des modistes. Dès le XVIIe siècle, les manufactures de chapellerie complètent la production en atelier : les chapeaux sont produits en plus grand nombre et en prêt-à-porter.

Le formier est l’artisan sur bois qui sculpte des blocs de tilleul en différentes formes, selon la demande des modistes ou des chapeliers, pour la mise en forme des chapeaux de feutre, de paille ou de tissu.

Headoniste est clin d’œil au monde anglo-saxons

En 1571 en Angleterre, une loi est promulguée imposant le port d’un couvre-chef pour tous les hommes le dimanche, sauf pour les enfants de moins de six ans et les aristocrates ; tout contrevenant se confronte à une amende de 17 pence.

Au fil des siècles, ce couvre-chef en tweed devient un symbole de classe sociale, les bourgeois et les aristocrates portant pour leur part des chapeaux de meilleure facture. En 1895, l’homme politique travailliste James Keir Hardie pose sur son affiche de campagne avec une casquette, provoquant un scandale qui l’amène à être hué à la Chambre des communes
Très en vogue au XIXe siècle pour les uniformes de travail (chauffeur, portier, concierge, gardes de sécurité, chef de train, etc.), elle était alors directement inspirée des uniformes militaires et notamment du képi.

A la fin du 19ème siècle que la casquette gavroche a vu le jour en Europe et en Amérique du Nord. Communément connue aussi sous le nom de casquette irlandaise, ou de casquette Poulbot (en référence aux illustrations du peintre Francisque Poulbot, qui représentent les “titis parisiens”, les gamins des rues).

Aux États-Unis, la gavroche est associée aux jeunes marchands de journaux aussi appelés “newsboys” ou “newsies”, qui avaient toujours ce béret sur la tête. Reconnaissable par sa visière courte en forme de croissant et sa forme légèrement bombée, la gavroche est aussi le couvre-chef des ouvriers.Même si à l’origine la gavroche avait une connotation très populaire, elle finit par être adoptée par les classes plus aisées lors de leurs activités de loisir. Les sportifs, les pilotes et les golfeurs en font un accessoire mode et pratique, bien loin de l’image qu’elle véhiculait au départ.

La casquette fait ses premiers pas dans la mode

La gavroche est remise au goût du jour depuis les années 2000 par les maisons de haute couture. Aujourd’hui de nombreuses célébrités porte la gavroche comme Drew Barrymore ou encore Johnny Depp.

La casquette gavroche peut se porter de différentes manières: bien enfoncée sur la tête, bien droite sur la tête, ou plutôt sur l’arrière, ou encore sur le côté…à vous de choisir votre style.

On trouve de nombreuses déclinaisons de casquettes dans l’histoire, mais la casquette de Baseball est le seul type de chapeau qui est une création purement américaine.

Au début des années 1900, l’Amérique se passionnait pour un joueur de Baseball légendaire : Babe Ruth, qui jouait avec une casquette (faisant partie à part entière de son équipement). En guide de support à leur équipe de baseball préférée, les Américains commencèrent à porter des casquettes de Baseball.

A partir de là, la casquette devint un accessoire obligatoire pour les sportifs, mais aussi les routiers ou les agriculteurs qui devaient se protéger du soleil et des conditions parfois compliquées qui venaient avec le fait de travailler à l’extérieur.

A la fin des années 1980, la casquette subit un regain d’intérêt aux États-Unis grâce, notamment, à l’explosion du Hip-hop à New York ou à Los Angeles. A l’instar d’Apple, McDonald’s ou Coca-Cola, la casquette de baseball était devenue un emblème américain !